Soucieuse de transmettre la danse au plus grand nombre, l'association De Porte En Scène s'engage à échanger, travailler, construire ensemble, en priorité avec les publics dits "fragiles", et avec lesquels elle souhaite tisser des liens, sortir des préoccupations parfois trop personnelles pour partager des expériences communes, pour ensuite sentir le besoin de créer une histoire singulière et universelle...une histoire dansée... un témoignage, "une parole", "une voix" entendue du public.
Interventions et mises en scène de spectacles de fin d'année avec le public de la petite enfance, dans les écoles suivantes :
- école maternelle Thérèse Delbos, Maromme, 2016/2017 & 2017/2018 (Réseau Éducation Prioritaire)
- école maternelle Saint Martin Osmonville, 2017/2018
A l’occasion de la rédaction du projet d’école de l’école F Villon, il est apparu que les relations avec les familles étaient trop rares, souvent insatisfaisantes.
L’équipe a placé comme priorité, au même titre que la maîtrise de la langue, l’amélioration des liens avec les parents d’élèves, afin que ceux-ci investissent l’école dans un cadre défini afin qu’ils participent au mieux à la réussite de leurs enfants.
La participation des parents à des projets artistiques a fortement contribué à l’amélioration du climat scolaire via des échanges réguliers et conviviaux avec les familles.
L’école appuyée par la circonscription, le centre André Malraux et l’Étincelle (théâtre de la Ville de Rouen), souhaite créer un projet de danse inter générationnel pour répondre aux préoccupations du projet d’école.
Encadrants professionnels pour conduire le projet :
Stéphanie Dupuis, professeur des écoles
Eva Degois, danseuse chorégraphe
Compagnie De porte en scène http://www.odianormandie.com/artiste-C988-de-porte-en-scene
Véronique Simon-Loudette, Marine Nativelle, Aurélie Lange, Stéphane Herzog pour les structures : Centre Malraux, Étincelle, Éducation Nationale.
Eva Degois a travaillé comme assistante à la chorégraphie pour la mise en scène du spectacle "Babel" diffusé en 2017/2018, avec les femmes demandeuses d'asile du CADA de Dieppe.
interventions danse dans le cadre des Ateliers de Vie Quotidienne après des femmes migrantes en voie d'insertion sociale et professionnelle au C.A.P.S , 2017.
Projet d’action culturelle pluri-partenarial entre la Compagnie De Porte en Scène, porteuse du projet, l’association Trait d’Union, l’association Réseau Échanges Cultures(AREC) et le CADA-COALLIA, ces 3 dernières structures étant basées sur le plateau nord du Havre.
Mise en place des ateliers « Les mots dansés, du tracé au mouvement » pour donner naissance à la création L'Empreinte.
Le projet s'inspire du titre du livre de Pascal Quignard, « Le nom sur le bout de la langue », suivant 2 axes :
- Le NOM : la mémoire, l'identité, la signature
- Le NON : le refus d'oublier, la trace, l'écriture, l'empreinte
Selon les propos de l'auteur, « l'oubli comme refus du retour du bloc du passé sur l'âme » en parallèle au travail mené avec les migrant(e)s, est le souvenir considéré ici comme traumatisme. L'empreinte de ce souvenir, de cette trace, comme signature du corps est ainsi l'idée au centre de ce projet mené avec les migrant(e)s.
RESTITUTION PUBLIQUE au Centre Chorégraphique National Le Phare au Havre le 16 mai 2019 :
- OSER LE CORPS EN MOUVEMENT EN FORMATION LINGUISTIQUE ET SAVOIRS DE BASE :
les 25/11 et 26/11/2024 à Pau
1. Contexte :
Dans le cadre de ses missions, le Conseil Régional Nouvelle-Aquitaine (CR NA), le Secrétariat Général aux Affaires Régionales (SGAR) et la Direction Régionale de l’Economie, de l’Emploi, du Travail et des Solidarités Nouvelle-Aquitaine, confient au Centre Ressources Illettrisme Analphabétisme Nouvelle-Aquitaine (CRIA NA) porté par le CLAP, la mise en œuvre d’un Programme de Professionnalisation des Acteurs (PPA). Ce programme est décliné sur l’ensemble de la Nouvelle Aquitaine, il s’appuie sur un partenariat entre le CLAP en territoires Aquitain et Limousin et Coraplis en territoire pictocharentais.
2. Intervention danse :
En réponse à un appel à prestataire, Eva Degois a été retenue pour réaliser cette formation :
A destination des référents, formateurs-trices, salarié-es et bénévoles intervenant dans la formation linguistique auprès d'un public non francophone FLE/analphabète.
Objectif général de la formation : apporter des techniques, des solutions et des outils pratiques, à ces acteurs pour améliorer leurs réponses pédagogiques sur le terrain. L'objectif spécifique : permettre aux acteurs d'oser une approche sensible et corporelle dans leurs animations pédagogiques.
Nombre d'acteurs présents lors de la session de formation : 16 personnes.
Durée : 2 jours, 6h/jour, soit 12 heures.
3. Aperçu du contenu de la prestation :
Les outils pédagogiques présentés ici ont été utilisés avec des publics en formation linguistique, du niveau alphabétisation au niveau B1 du CECRL (Cadre européen commun de référence pour les langues) et en savoirs de base, pour une remise à niveau en français.
Leur utilisation comme médiation corporelle au cœur de l’apprentissage a toujours été bien accueillie et réappropriée par les différents groupes. Ils évoquent souvent ensuite le fait de faire du « sport ».
Objectifs développés au travers de l'approche par le corps en formation linguistique :
Développer et renforcer la confiance en soi et l’autonomie.
Favoriser la cohésion et la dynamique de groupe : « être et apprendre ensemble ».
Améliorer la conscience corporelle et apporter un bien-être : « Se sentir bien ».
Se repérer dans l’espace et le temps.
S’exprimer et communiquer au travers du corps : « Parler avec le corps »
Gérer ses émotions, retrouver l’estime de soi.
Travailler la mémoire, l’attention, la concentration et améliorer les capacités cognitives (capacités de notre cerveau nous permettant d'être en interaction avec notre environnement : percevoir, se concentrer, acquérir des connaissances, raisonner, s'adapter et interagir avec les autres).
Créer du lien social dans l’ouverture à l’autre.
Favoriser l’apprentissage du français.
Renforcer la compétence d’apprendre à apprendre (apprendre tout au long de sa vie)
Développer les compétences transversales (capacité de prise d’initiative, du sens de la communication, de la créativité, de l’adaptation, à travailler en équipe).
Les outils de médiation corporelle sont aussi construits au travers des paramètres fondamentaux de la danse. Le mouvement ou le geste sert les objectifs décrits précédemment dans un rapport à l’espace, au rythme, à l’énergie et à la dynamique.
INTERVENTION : EVA DEGOIS